Découvrons ensemble Ghost, la nouvelle et tant attendu plateforme de blogging.

Aujourd’hui, le Blog du Webdesign a essayé pour vous Ghost, un nouveau CMS en Node.js, attendu depuis longtemps. Si vous suivez régulièrement le Blog Du Webdesign, vous avez certainement déjà entendu parler de Ghost, le futur moteur de blog fait pour redonner au blogging ses lettres d’or. Vu que ce dernier a récemment validé de très loin sa campagne kickstarter, faisons une petite rétrospective.

Le concept de Ghost

Tout a commencé par une présentation de concept de la part de John O’Nolan. Pour ceux qui trouvent le texte un peu long (ou trop en anglais), je vais vous faire un petit résumé.

WordPress n’est plus ce qu’il était à l’époque, une plate-forme de blogging. C’est maintenant un CMS très complet, fait pour construire des sites complets et complexes, et pas juste des blogs. Il peut être transformé en n’importe quoi, de l’e-commerce au bug tracker. Il n’a plus réellement de but, et ce n’est pas forcément un bien.

Ghost est son idéal de plate-forme de blogging : très souple mais résolument orienté blogging, avec moins d’options, un vrai dashboard utile, avec une édition d’article intuitive et ergonomique. Mais surtout, son développement doit être ouvert et faciliter la contribution.


À cette époque, Ghost était prévu pour être soit un fork de WordPress, soit une « administration alternative » que l’on pourrait glisser dans le dossier de WordPress en l’état. Cependant il se devait de garder l’aspect « installation en 5 min depuis un FTP » de WordPress, tout en changeant les points les plus problématiques.

Un Dashboard vraiment utile. Pas besoin d’explication, le dashboard de WordPress est ce qu’il est.


Une édition d’articles plus ergonomique. Adieu le WYSIWYG, bonjour une interface travaillée pour éditer les articles en markdown.


La surabondance de plugins. Beaucoup de plugins sont là pour pallier un manque dans WordPress, comme les boutons sociaux ou le SEO. L’idée est d’intégrer ça à la plateforme plutôt que d’en faire des plugins.

Nettoyer le code vieillissant. WordPress cherche à garder la plus grande compatibilité possible entre les versions, ce qui se traduit par une grande quantité de code déprécié. Le code de Ghost évoluera plus vite, et repartira sur des bases plus saines.

Un projet

Les choses évoluant, aucune de ces solutions n’a été retenue. Faire quelque chose de compatible avec WordPress aurait signifié garder les bases de données et une bonne partie du code déprécié de WordPress, ce que la communauté ne voulait pas. Et si l’on ne garde pas de compatibilité avec WordPress, le PHP n’était que contrainte, il n’a donc pas été gardé non plus, au profit de technologies plus à jour.

Une campagne Kickstarter

Au moment de la campagne Kickstarter, Ghost se dessine comme une plateforme tournant sous Node js, installable simplement avec npm (la même chose que les gems de ruby, mais pour Node js) et sous licence MIT.


La campagne Kickstarter s’est finie fin Mai, et a rapporté 3700% de la somme demandée, ce qui à mon avis présageait de bonnes choses pour cette plateforme, dont la première version verra le jour à la fin de l’été. 

Hier est enfin sorti Ghost, la nouvelle plateforme de blogging, qui fait beaucoup parler d’elle depuis son opération Kickstarter très réussi. Alors, les promesses sont-elles tenues ?

Comment installer ghost ?

Pour créer un site avec Ghost, vous devez d’abord installer le logiciel. Rendez-vous sur le site Web de Ghost et téléchargez la dernière version de Ghost. Ensuite, suivez les instructions d’installation de Ghost.

Une fois que Ghost est installé, vous devez créer un nouveau site. Pour ce faire, ouvrez votre éditeur de texte préféré et créez un fichier appelé « config.js » Ce fichier contient la configuration de votre site Ghost.

Le contenu de ce fichier ressemblera à quelque chose comme ceci :

var ghost = require ( 'ghost' ) ; ghost . config . production = { // VOTRE CONFIGURATION DE SITE ICI } ; ghost . start ( 'http://localhost:2368/' , ghost . config . production ) ;

La première ligne de ce fichier requiert le module Ghost. Ce module contient toutes les fonctionnalités de création et de gestion des sites Ghost. La deuxième ligne définit l’environnement de production de votre site. Vous pouvez le définir sur le développement ou la production. La troisième ligne démarre votre site sur le nom d’hôte et le port spécifiés.

Une fois que vous avez créé votre fichier config.js, vous devez le copier dans votre installation Ghost. Pour ce faire, ouvrez votre terminal et accédez au répertoire racine de votre installation Ghost. Ensuite, exécutez la commande suivante :

cp config.js ~/.ghost/config/

Cela copiera votre fichier de configuration à l’emplacement correct dans votre installation Ghost.

Enfin, démarrez votre site Ghost en exécutant la commande suivante :

ghost start

Ghost, plateforme de blogging très minimaliste

Suite à une installation très simple (la partie la plus complexe étant l’installation de NodeJs), mais demandant tout de même une connaissance basique de la ligne de commande, nous voilà face à notre blog, au thème de base pour le moins basique, sur lequel nous ne nous attarderons pas.

Télécharger Ghost


Regardons principalement l’administration, puisque c’est la partie la plus intéressante de tout CMS. Elle est ici très simple : une liste d’articles, une partie « Nouvel article », et une partie pour éditer quelques options (titre du site, thème, et c’est à peu près tout). Cet aspect très simple et épuré est assez rafraîchissant : il est possible de voir le contenu des articles sans pour autant rentrer dedans, tout est très rapide, sans rechargement de pages.

Bien que très basique, cette administration est agréable, grâce à de petits détails comme le support des raccourcis claviers (CTRL S pour sauver un article par exemple).


L’éditeur de texte et tout à fait a mon gout, et je pense que les plus réfractaires au Markdown verront l’avantage face à un WYSIWYG lourd : Tout est simple, à porté, et clair. Il reste néanmoins encore quelques points à optimiser au niveau de l’édition : J’imaginerais bien un menu proposant, lors de la sélection d’un texte, de le passer en gras, ou de le transformer une image ou en lien.


Petite remarque sur l’insertion de liens et d’images, théoriquement la chose la plus « compliqué » du markdown, qui se retrouve ici simplifiée : l’insertion d’un tag d’image vide créera une zone permettant de drag’n drop une image, qui sera automatiquement uploade sur le serveur.


Enfin, cette administration est entièrement responsive, et vraiment très agréable sur tablette. La version téléphone existe, mais je ne m’imagine pas écrire un article dessus. D’un autre côté, je ne m’imagine absolument pas écrire un article sur téléphone, quel que soit le CMS.

Conclusion

Ghost est un bon CMS : tout ce qu’il fait, il le fait bien, avec une interface qui pourrait servir d’exemple pour beaucoup de site en manière de CMS.

Son seul souci pour l’instant est justement ce nombre de fonctionnalités : Il n’est pas possible de consulter toutes les images depuis l’administration. Pire encore, le Dashboard que l’on nous avait promis n’est pas encore là, et j’ai vraiment ressenti son manque lors de mon test.

Néanmoins, j’ai vraiment apprécié son utilisation lors de mes tests, et il est à mon avis un cran au-dessus de WordPress au niveau administration. Je pense que nous entendrons beaucoup parler de Ghost ces prochains mois, alors qu’il rattrapera son retard en matière de fonctionnalités.