Le cas Arial
Quelques mots sur la police Arial, qui a été dessiné par Microsoft. En effet, la firme n’a pas voulu inclure Helvetica avec Windows pour des raisons financières. Or, son omnipresence la rendait obligatoire. Microsoft a donc déposé Arial, une police au dessin presque identique à celui de l’Helvetica (voici un petit test pour en avoir la preuve), comme mesure de réduction de coûts.
Arial ne jouit donc pas d’une bonne réputation auprès des professionnels du graphisme et de la typographie.
L’ironie du sort est que jusqu’en 2012, le Logo de Microsoft était composé de la police Helvetica.
Pour résumer, Helvetica peut être utilisé en caractères de titrage ou de labeur court, car elle est très lisible malgré l’absence d’empattements.
Helvetica est une typo caméléon, qui passe partout : son dessin intemporel (car n’étant pas synonyme d’une période historique) et son apparence de neutralité la rendent exploitable dans beaucoup de domaines. L’inconvénient a cela est qu’utiliser Helvetica ne renforcera pas votre message.